Bernard Pisani | Edito
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Promu Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres (2022)

    Pour un artiste français, mon parcours peut paraître atypique aux yeux de certains du fait de sa diversité.

    En effet, j’entre à l’Opéra de Paris à l’âge de 8 ans et j’y apprends la danse classique durant sept années magnifiques, intenses, passionnées ! Mais, de taille insuffisante pour une carrière souhaitée au plus haut niveau, je m’oriente vers la comédie qui vient de me sourire en la personne de Jean Anouilh à qui je dois mes débuts d’acteur de théâtre ! J’ai 16 ans, je joue au théâtre sous sa direction et je suis un des protagonistes d’un important feuilleton télévisé (phare pour l’époque, mais un peu désuet aujourd’hui …).

    Et tout s’enchaîne : théâtre, dramatiques pour la télévision, publicités, photos et j’en passe ! …

    Puis, Robert Manuel, rencontré sur le plateau du Théâtre du Palais-Royal (j’aurai le bonheur de le mettre en scène quelques années plus tard), me propose d’intégrer la troupe de ce chef-d’oeuvre qu’est Un violon sur le toit et me voilà chanteur sur la scène du Théâtre Marigny !
    Suivront plusieurs retrouvailles avec Jean Anouilh, des comédies musicales, quelques aventures de Café-Théâtre, jusqu’au choc Britannicus – ma toute première mise en scène – où j’ose aborder la tragédie en y interprétant Néron ! Une folie ! Un dépassement de soi-même ! … Et un beau succès !

    Et j’en viens à ce qui est “ma très grande chance” : Les brigands d’Offenbach à Radio France en version concert avec un rôle en or : Le Caissier (merci Marc Gilles) qui me mène tout droit au Théâtre des Champs-Élysées où Jérôme Savary met en scène La Périchole d’Offenbach ! Une belle entrée dans l’univers lyrique que je ne quitterai plus !

    J’y fréquente aujourd’hui avec bonheur les scènes les plus prestigieuses et je remercie ici leurs directeurs pour la confiance qu’ils m’accordent depuis déjà tant d’années …