LA PÉRICHOLE à l’Opéra de Metz
Nous ne sommes pas à Lima, nous ne nous livrons pas à la satire du Second Empire, mais nous n’assistons pas pour autant à une transposition au vitriol de notre société.
Il s’agit plutôt d’un rêve de cirque avec acrobates et clowns mais en évitant l’écueil misérabiliste ou vériste.
Le Gouverneur (Don Pedro) est en clown blanc et le Premier Gentilhomme (Don Miguel) en Auguste.
Quant à Don Andrès, le Vice Roi, il apparaît en dompteur à la veste ornée de brandebourgs ...
Bernard Pisani raconte subtilement une histoire merveilleuse et très plausible (...)
La mise en scène atteint son moment le plus enchanteur lorque le cachot où l’on conduit les “maris récalcitrants” enferme Piquillo dans la cage aux fauves avec une délicieuse ballerine en “Panthère rose” (...)
Une production originale et intelligente qui réconcilierait avec les transpositions le spectateur souvent échaudé.
- Patrice Henriot - OPÉRA MAGAZINE
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