Bernard Pisani a parfaitement compris ce qu'était l'essence fragile des Pêcheurs de Perles : un délicat chromo ancien, doté d'un livret tellement bourré de poncifs que même ses auteurs, Michel Carré et Eugène Cormon, s'en sont excusés des années plus tard, affirmant que s'ils avaient su que le jeune Georges Bizet (à peine 25 ans à l'époque) avait tellement de talent, ils auraient mieux soigné leur travail, le tout magnifié par une merveilleuse musique, sensuelle et envoûtante.

Le metteur en scène français opte donc pour un premier degré décomplexé, où les personnages ne sont que ce qu'ils sont : Nadir, une tête brûlée aux poses avantageuses, Leïla, une petite chose douce et cependant déterminée, Zurga, un bloc de bons ou mauvais sentiments selon les moments, dans une Ceylan de carte postale, où le compositeur n'avait jamais mis les pieds.

- Opéra Magazine - Catherine Scholler

Bernard Pisani a manifestement choisi de ne pas trop s’attarder sur cette histoire à dormir debout et de la traiter à l’image des grandes sagas bollywoodiennes : un flot de couleurs portées par des costumes chatoyants, des mouvements de foules, des danses langoureuses et de belles lumières safranées enveloppent le drame d’un packaging séduisant et accessible. Sa proposition est simple et efficace, recyclant des éléments du langage théâtral baroque, stylisé jusqu’à l’abstraction avec notamment ces vagues qui évoluent sur le plateau, révélant ou au contraire faisant disparaître les personnages.

- Resmusica.com - Steeve Boscardin

Que du bonheur !

Dans son travail scénique comme dans le choix des pages retenues, Bernard Pisani a parfaitement trouvé le ton juste, ni racoleur, ni niais, finement dessiné, développé en de courtes saynètes fort habilement agrémentées d’épisodes chorégraphiques de son cru (...)

Un spectacle comme on aimerait en savourer plus souvent… et dont on ne pouvait que tomber amoureux.

- Gérard Corneloup - LYON FIGARO

Séduisante Irma la douce

L’Opéra de Metz reprend avec succès la production de “Irma la douce” du Grand-Théâtre de Limoges, interprétée par la compagnie La Java des Gaspards, dans une mise en scène revigorante de Bernard Pisani (...)

Bernard Pisani, metteur en scène adroit, se démène comme un beau diable dans le personnage de Bob Le Hotu et mène le jeu avec prestance (...)

Un spectacle réjouissant qui redonne à la comédie musicale ses lettres de noblesse.

- Bernard Niedda - concertclassic.com

Le panache de “La Grande Duchesse”

Buvons cet elixir de joie, ce philtre de bonheur distillé par le magicien-metteur en scène Bernard Pisani et la baguette de Christophe Talmont ...

- Philippe Haller - LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

La Grande Duchesse de Gérolstein en sa splendeur

L’opérette d’Offenbach a donné au public de l’Opéra de Saint-Étienne, hier soir, la nostalgie des grandes heures de l’opéra-bouffe. Il reste trois représentations pour apprécier l’excellent travail du metteur en scène Bernard Pisani …

- Dominique Bardel - LA TRIBUNE LE PROGRÈS

Une soirée Offenbach follement réjouissante !

La mise en scène de Bernard Pisani est remarquable et s’appuie judicieusement sur une série de symboles, chargés d’illustrer les nombreuses péripéties de l’action, pour préserver avec habileté l’esprit et l’humour de l’ouvrage, en laissant à tous la possibilité de s’exprimer pleinement ...

- Claude Taelman - LA PROVENCE

A l’Opéra, une royale Grande Duchesse !

Bernard Pisani signe une mise en scène dans le respect de l’oeuvre “offenbachienne” tout en l’émaillant de symboles bien spirituels.

C’est un travail inventif, moderne et tout en finesse ! ...

- Maurice Sadoul - VAR MATIN

Ah ! Que j’aime cette Duchesse !

Le metteur en scène Bernard Pisani étant apparemment très doué pour ce genre de spectacle tout en lui donnant “un coup de jeune” alliant tradition et modernité ...

- Simone Serret - LA MARSEILLAISE

Cosmopolitisme théâtro-musical

(...) La mise en scène est à la fois très mobile, explosive, pittoresque et autodérisoire.

On se croirait dans un polar où les coups bas et autres règlements de comptes sont vigoureusement rendus (...)

Pisani, qui a réglé le casting, a contourné l’écueil en ne prenant que des chanteurs rompus au répertoire lyrique, gommant, par le fait, le côté trop gouailleur du chant. Ce qui n’en demeure pas moins que les interprètes durent, nécessairement, rudoyer un peu leurs gosiers (...)

Bref, à travers cette sorte de cosmopolitisme où l’humour prenait le pas sur le mélo, l’intérêt est que la “pièce avec musique” ait été jouée dans la langue de Molière, y compris les airs, le tout, solidement rythmé par Dominique Trottein à la tête des neuf musiciens du Théâtre de Reims.

- Georges Masson - LE RÉPUBLICAIN LORRAIN

L’OPÉRA DE QUAT’ SOUS à l’Opéra de Reims

Aujourd’hui, dans la mise en scène percutante de Bernard Pisani, qui met en valeur le compositeur et les interprètes, la force de frappe de “l’Opéra de Quat’ Sous” ici en traduction française, est plus subversive que jamais (...)

Un bordel-cabaret aux lumières mauves évoquant les films de Fellini et celui de Bob Fosse. Sans oublier le nid d’amour de Polly, ni la cage de la prison.

A cette polyvalence digne de Broadway, les costumes griffés Frédéric Pineau ajoutent leur raffinement “Années folles” (...)

Présentée prochainement à l’Opéra de Metz (en coproduction), voici une version française qui devrait voyager très longtemps.

- Bruno Villien - operamag

La production, signée Bernard Pisani, dans les décors très efficaces d’Éric Chevalier, les costumes plus “antiques” que nature de Frédéric Pineau et les superbes lumières de Jacques Chatelet, réglées ici par Gérard Poli, nous amène dans un péplum digne d’Hollywood. C’est bien ainsi d’ailleurs que l’on conçoit cette “Belle Hélène”, dans ses drapés sulfureux, ses cuirasses d’opérette, ses casques à hurler de rire, le fameux berger tout bardé de peaux de mouton, etc. Une production qui a l’humour et le bon sens de la grande tradition (...) Plusieurs bis à la fin viennent mettre au comble du bonheur un public sous le charme.

- Robert Pénavayre - classicToulouse.com

La mise en scène, bravo à Bernard Pisani pour son esprit, sa subtilité, son sens inné du trait qui fait mouche sans surcharge et ce culte du beau et du charmant.

- Amalthée - amalthee-ecrivain.info

LA BELLE HÉLÈNE d’Offenbach à l’Opéra de Metz
Belle est Hélène
On a un fort mauvais souvenir de la précédente “Belle Hélène” donnée à l’Opéra-Théâtre de Metz dans une production de l’Opéra des Alpes, loin de flirter avec les sommets mais volant plutôt au ras des edelweiss. La présente coproduction de Metz et de Saint-Étienne relève le gant. Et on peut être ravi de cette parodie de la Grèce antique qui se veut satire sociale du Second Empire, mais dont les gags vont bien au-delà, tels ceux calqués sur l’actualité pimentant le texte et dont le plus fameux porte sur la séquence de la charade dont la solution débouche sur… un Airbus A380. Faut le faire ! Bernard Pisani règle au cordeau une mise en scène et une chorégraphie où la gestuelle des personnages, des figurants et des danseurs, est rythmée avec piquant et souplesse, où les physionomies vont du comique burlesque à l’expressivité glamour et dans un mouvement très cohérent (...) Le public s’en met plein les yeux de toute cette débauche de couleurs gaies et s’emplit les oreilles d’airs fameux.

- Georges Masson - LE RÉPUBLICAIN LORRAIN

LA BELLE HÉLÈNE d’Offenbach à l’Opéra d’Avignon
Toujours irrésistible !
Toujours inventive, la mise en scène de Bernard Pisani ne mérite que des éloges. Quand aux costumes, ils reflètaient bien l’humour satirique dans lequel n’a cessé de baigner la représentation. Claude Taelman - LA PROVENCE

- Claude Taelman - LA PROVENCE

LA BELLE HÉLÈNE d’Offenbach à l’Opéra de Saint-Étienne
Pour cette fastueuse production, metteur en scène, décorateur et costumier rendent hommage au Septième Art, pratiquant un anachronisme qui s’accorde avec l’esprit frondeur d’Offenbach.
En souvenir des péplums tournés à Hollywood et à Cinécittà, Bernard Pisani place Hélène dans le bain de mousse où aimaient se faire immortaliser les Hedy Lamarr et autres Belinda Lee (...)
Se souvenant qu’il a débuté enfant comme danseur, Bernard Pisani agrémente le spectacle de chorégraphies humoristiques qui égayent encore plus l’atmosphère (...)
Après l’accueil chaleureux du public stéphanois, des distributions différentes se produiront dans la foulée à Metz (coproducteur du spectacle) et à Avignon.

- Bruno Villien - OPÉRA MAGAZINE

LA BELLE HÉLÈNE présentée au Capitole de Toulouse en décembre 2012 :
La mise en scène trépidante de Bernard Pisani et ses chorégraphies cocasses sont plus efficaces que jamais (...)
Aux saluts, le public fait un triomphe à tous les participants qui le remercient en chantant deux bis.

- Bruno Villien - OPÉRA MAGAZINE