Bernard Pisani | Portfolio Categories Metteur en scène

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18 octobre 2018

Scènes d’Amour et d’Orages

Création le 22 septembre 2018 au Manoir des Évêques à Canapville.

Production Prod-S

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: Amélie et Bernard

: Bernard et Amélie en répétition

: Raphaël Simon, Amélie Stillitano, Bernard Pisani, Colombe Anouilh à l’issue de la première

: Bernard Pisani (Madame Alexandra) – Extrait de Colombe

: Bernard Pisani

: Bernard Pisani – Becket (La Prière)

18 octobre 2018

Je remercie Alain Mercier, directeur de l’Opéra de Limoges, de m’avoir offert ce cadeau et d’avoir sollicité Serge Gaymard et Eric Chevalier, respectivement directeurs des opéras de Reims et Nice, à participer à cette coproduction.

Bernard Pisani a parfaitement compris ce qu'était l'essence fragile des Pêcheurs de Perles : un délicat chromo ancien, doté d'un livret tellement bourré de poncifs que même ses auteurs, Michel Carré et Eugène Cormon, s'en sont excusés des années plus tard, affirmant que s'ils avaient su que le jeune Georges Bizet (à peine 25 ans à l'époque) avait tellement de talent, ils auraient mieux soigné leur travail, le tout magnifié par une merveilleuse musique, sensuelle et envoûtante.

Le metteur en scène français opte donc pour un premier degré décomplexé, où les personnages ne sont que ce qu'ils sont : Nadir, une tête brûlée aux poses avantageuses, Leïla, une petite chose douce et cependant déterminée, Zurga, un bloc de bons ou mauvais sentiments selon les moments, dans une Ceylan de carte postale, où le compositeur n'avait jamais mis les pieds.
- Opéra Magazine - Catherine Scholler
Bernard Pisani a manifestement choisi de ne pas trop s’attarder sur cette histoire à dormir debout et de la traiter à l’image des grandes sagas bollywoodiennes : un flot de couleurs portées par des costumes chatoyants, des mouvements de foules, des danses langoureuses et de belles lumières safranées enveloppent le drame d’un packaging séduisant et accessible. Sa proposition est simple et efficace, recyclant des éléments du langage théâtral baroque, stylisé jusqu’à l’abstraction avec notamment ces vagues qui évoluent sur le plateau, révélant ou au contraire faisant disparaître les personnages.
- Resmusica.com - Steeve Boscardin

Distribution

Robert Tuohy, direction
Élisabeth Brusselle, chef de chant

Bernard Pisani, mise en scène
Sergio Simón, assistant à la mise en scène
Alexandre Heyraud, scénographie
Jérôme Bourdin, costumes
Nathalie Perrier, lumières

Hélène Guilmette, Leïla
Julien Dran, Nadir
Alexandre Duhamel, Zurga
Frédéric Caton, Nourabad

Guillaume Barre, Damien Bougas, Florent Cardinale, Calogero Cammilleri, Grégoire Lugué, danseurs

Orchestre de l’Opéra de Limoges
Chœur de l’Opéra de Limoges | Direction Jacques Maresch

17 novembre 2015

Il nous faut de l’amour

Il nous faut de l’Amour est une revue clin d’oeil aux grandes revues du music-hall dont Bernard Pisani, metteur en scène et chorégraphe, a peut-être aujourd’hui quelque nostalgie!
Mais il s’agit là d’une revue lyrique : grands airs d’opéra, opéra-bouffe, opérette, grand répertoire viennois …
Un show original mené à un rythme d’enfer où se mèlent chants, sketchs, numéros visuels et chorégraphies !
Verdi, Offenbach, Messager, Léhar, Strauss s’y côtoient avec bonheur !
Dans un sompueux décor Art Déco et des costumes d’une rare élégance, chanteurs, danseurs et comédiens évoluent deux heures durant dans un tourbillon de lumières jusqu’à l’inévitable descente du grand escalier final.

Les critiques

Que du bonheur !

Dans son travail scénique comme dans le choix des pages retenues, Bernard Pisani a parfaitement trouvé le ton juste, ni racoleur, ni niais, finement dessiné, développé en de courtes saynètes fort habilement agrémentées d’épisodes chorégraphiques de son cru (...)

Un spectacle comme on aimerait en savourer plus souvent… et dont on ne pouvait que tomber amoureux.
- Gérard Corneloup - LYON FIGARO

Crédits

Il nous faut de l’Amour
Revue lyrique.
Conception, mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani.
Conception et direction musicale : Laurent Touche.
Opéra de Saint-Étienne.

17 novembre 2015

Don Giovanni

Très fier d’avoir mis en scène mon Mozart préféré !

Don Giovanni de Mozart pour l’Opéra de Chambre de France dans un décor de Luc Londiveau !

Présenté il y a quelques années au Palais de l’Europe de Menton avec des moyens limités, ce spectacle demeure néanmoins parmi mes meilleurs souvenirs de metteur en scène.

B.P.

Crédits

Don Giovanni de Mozart
Mise en scène : Bernard Pisani.
Avec François Harismendy dans le rôle titre.
Palais Europe Menton.

Nadine Bechade (Irma), Gille Favreau (Nestor), mise en scène Bernard Pisani

17 novembre 2015

Irma la douce

Entre les photos (Opéra de Limoges) et les vidéos (production Opéra de Saint-Etienne) présentées ici, vingt ans se sont écoulés. Bernard Pisani, amoureux de l’ouvrage, met en scène et chorégraphie les deux versions tout en prenant bien soin d’en différencier la réalisation.

La mythique comédie musicale française qui a fait le tour du monde !
Très heureux d’avoir réalisé un autre de mes rêves !

B.P.

Les Critiques

Séduisante Irma la douce

L’Opéra de Metz reprend avec succès la production de “Irma la douce” du Grand-Théâtre de Limoges, interprétée par la compagnie La Java des Gaspards, dans une mise en scène revigorante de Bernard Pisani (...)

Bernard Pisani, metteur en scène adroit, se démène comme un beau diable dans le personnage de Bob Le Hotu et mène le jeu avec prestance (...)

Un spectacle réjouissant qui redonne à la comédie musicale ses lettres de noblesse.
- Bernard Niedda - concertclassic.com

Crédits

Irma La Douce de Marguerite Monnot et Alexandre Breffort
Mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani.
Opéras de Limoges, Saint-Etienne, Tours, Nancy.

17 novembre 2015

Trois valses

Une belle rencontre avec Jeane Manson et Jean-Yves Berteloot.

B.P.

Les Critiques

L’Opéra de Marseille, maître d’oeuvre es’ qualité, n’a pas lésiné: dans la fosse les musiciens du “Philarmonique” s’en donnent à trilles et galops (...)

Encore fallait-il qu’un deus ex machina eût pour cette opérette les yeux de l’amour. Et de l’humour : Bernard Pisani n’y est pas allé par quatre chemins.

Opérette oui, mais encore plus comédie musicale, entendez que les tics si souvent complaisamment colportés ont été délicieusement laissés au vestiaire.

En prime, des trouvailles à la douzaine ! (...)

Jean-Yves Berteloot (comédien nommé aux récents Césars catégorie “meilleur espoir” et si souvent omniprésent cathodiquement) reprend le triple rôle créé par Pierre Fresnay, celui de la dynastie amoureuse des Chalencey (...)

"Elle joue avec une sensibilité pleine de tact…

Jamais sa voix souple n’a trouvé pour gagner les coeurs des accents aussi simples ni aussi purs… Pas une outrance, pas un effet appuyé : tout cela est d’un naturel absolu.

C’est une réussite."

Reynaldo Hahn ne m’en voudra pas de lui emprunter ce qu’il écrivit dans “Le Figaro” le 28 avril 1937 à propos d’Yvonne Printemps.

Ces lignes, le célèbre compositeur et néanmoins critique avisé aurait pu les écrire, hier soir, à l’issue de la représentation de TROIS VALSES en les adressant à Jeane Manson (...)

Nous aimons ces TROIS VALSES enfin dépoussiérées et combien si humoristiquement grisantes.

“Formidable”, même si comme en 1867 il n’y a plus personne de ce temps-là.

Même s’il n’y a plus personne qui en 1937 a entendu la créatrice du rôle: oui, formidable et combien irrésistibles Jeane Manson et ses partenaires (...)

Et c’est un “fou chantant” Bernard Pisani qui, rafraîchissant l’opérette pour lui redonner ses notes de noblesse de comédie musicale, permet d’applaudir ces TROIS VALSES.
- Edmée Santy - LE PROVENÇAL

Crédits

Trois Valses de Oscar Straus.
Mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani
Direction musicale : Olivier Holt
Avec Jeane Manson.
Opéra de Marseille, Théâtre du Gymnase.

17 novembre 2015

Mozart

Mariage particulièrement réussi entre Reynaldo Hahn et Sacha Guitry.
Du théâtre musical de très haute volée !

B.P.

Bernard Pisani dans le rôle de Vestris (Mozart)

Les critiques

Avec “Mozart” (Théâtre Edouard-VII 1925), les vers libres de Sacha Guitry et la partition de Reynaldo Hahn, on est assuré de passer une soirée de charme (...)

Un salon blanc s’ouvre sur un ciel tourmenté, plein d’orages annoncés (...)

Le ballet “Les Petits Riens” est chorégraphié par Bernard Pisani qui signe une mise en scène vive et spirituelle suggérant la solitude et la mélancolie sous-jacentes à ces liaisons qui pourraient devenir dangereuses ...
- Bruno Villien - OPÉRA MAGAZINE
Cette bonbonnière est aussi délicate à manier que la porcelaine de Marie-Antoinette !

Bernard Pisani en a superbement déjoué les pièges dans sa mise en scène qui laisse fuser les traits de l’écrivain narcissique sans brimer le lyrisme de la partition (...)

Ce petit bijou ne déshonorerait pas la salle Favart !
- Jacques Doucelin - concertclassic.com

Crédits

Mozart de Reynaldo Hahn et Sacha Guitry (2/2).
Mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani.
Direction musicale : Emmanuel Trenque..
Décor et costumes : Frédéric Pineau.
Opéra de Tours.

2 novembre 2015

La Périchole

C’est grâce à cet ouvrage que je suis entré dans le monde du lyrique en 1984 au Théâtre des Champs-Élysées dans la mise en scène de Jérôme Savary ! Beaucoup d’émotion donc de mettre en scène cet ouvrage à mon tour !

B.P.

Bernard Pisani (à droite dans le rôle de Don Pedro de Hinoyosa) dans LA PÉRICHOLE d’Offenbach mise en scène Jérôme Savary au Théâtre des Champs-Élysées (1984).

Les Critiques

LA PÉRICHOLE à l’Opéra de Metz

Nous ne sommes pas à Lima, nous ne nous livrons pas à la satire du Second Empire, mais nous n’assistons pas pour autant à une transposition au vitriol de notre société.

Il s’agit plutôt d’un rêve de cirque avec acrobates et clowns mais en évitant l’écueil misérabiliste ou vériste.

Le Gouverneur (Don Pedro) est en clown blanc et le Premier Gentilhomme (Don Miguel) en Auguste. Quant à Don Andrès, le Vice Roi, il apparaît en dompteur à la veste ornée de brandebourgs ...

Bernard Pisani raconte subtilement une histoire merveilleuse et très plausible (...)

La mise en scène atteint son moment le plus enchanteur lorque le cachot où l’on conduit les “maris récalcitrants” enferme Piquillo dans la cage aux fauves avec une délicieuse ballerine en “Panthère rose” (...)

Une production originale et intelligente qui réconcilierait avec les transpositions le spectateur souvent échaudé.
- Patrice Henriot - OPÉRA MAGAZINE

Crédits

La Périchole de Jacques Offenbach
Mise en scène : Bernard Pisani.
Direction musicale : Jacques Mercier.
Opéra de Metz.

2 novembre 2015

La Grande Duchesse de Gérolstein

De par l’originalité de la mise en scène et l’accueil enthousiaste partout remporté, cette production de La Grande Duchesse de Gérolstein sera présentée dans bon nombre de Maisons Lyriques parmi les plus prestigieuses et vaudra à Bernard Pisani d’asseoir définitivement son statut de metteur en scène de théâtre et d’opéra.

Le spectacle a été présenté dans les Opéras de Marseille, Saint-Étienne, Avignon, Tours, Limoges, Toulon, Reims et au Capitole de Toulouse.

Les critiques

Le panache de “La Grande Duchesse”

Buvons cet elixir de joie, ce philtre de bonheur distillé par le magicien-metteur en scène Bernard Pisani et la baguette de Christophe Talmont ...
- Philippe Haller - LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La Grande Duchesse de Gérolstein en sa splendeur

L’opérette d’Offenbach a donné au public de l’Opéra de Saint-Étienne, hier soir, la nostalgie des grandes heures de l’opéra-bouffe. Il reste trois représentations pour apprécier l’excellent travail du metteur en scène Bernard Pisani …
- Dominique Bardel - LA TRIBUNE LE PROGRÈS
Une soirée Offenbach follement réjouissante !

La mise en scène de Bernard Pisani est remarquable et s’appuie judicieusement sur une série de symboles, chargés d’illustrer les nombreuses péripéties de l’action, pour préserver avec habileté l’esprit et l’humour de l’ouvrage, en laissant à tous la possibilité de s’exprimer pleinement ...
- Claude Taelman - LA PROVENCE
A l’Opéra, une royale Grande Duchesse !

Bernard Pisani signe une mise en scène dans le respect de l’oeuvre “offenbachienne” tout en l’émaillant de symboles bien spirituels.

C’est un travail inventif, moderne et tout en finesse ! ...
- Maurice Sadoul - VAR MATIN
Ah ! Que j’aime cette Duchesse !

Le metteur en scène Bernard Pisani étant apparemment très doué pour ce genre de spectacle tout en lui donnant “un coup de jeune” alliant tradition et modernité ...
- Simone Serret - LA MARSEILLAISE

Crédits

La Grande Duchesse de Gérolstein
Mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani (Production des Opéras de Marseille et Saint-Etienne).
Enregistrement lors des représentations du Capitole de Toulouse en 1999.
Avec Isabelle Vernet (La Grande Duchesse), Michel Trempont (Le Général Boum) et Gilles Ragon (Fritz).

2 novembre 2015

L’amour masqué

Je remercie l’Opéra de Tours et son directeur Jean-Yves Ossonce de m’avoir offert un tel cadeau. Mettre en scène cet ouvrage dont je rêvais et y interprêter le personnage, si cocasse, du Baron d’Agnot.

B.P.

Les critiques

Orfèvre de la mise en scène

Après avoir tourné sur les routes du succès, “L’Amour Masqué” millésime 1923 est de retour à l’Opéra de Tours.

Depuis 2005, cette comédie musicale tourne, déjantée, sans jamais déraper, élégante et insouciante avec ses chorégraphies en tourbillon de joie et ses pointes de folie aiguisées par l’esprit de Bernard Pisani, le malicieux maître-orfèvre de la mise en scène.

Alliance de l’esprit “parisien” de Sacha Guitry, qui fait tinter les vers avec des perles de mots et de la musique de Messager qui met des fourmis dans les pieds et de la tendresse dans les rêves, cette “opérette” est un joyau de délicatesse et d’humour, brillant aux feux de l’amour.

Mais dans ces jeux glamour, pas de hasard, pas de faux pas, pas de fausses notes: la mise en scène de Bernard Pisani est subtile, vive, croustillante, toujours de bon goût, pimentée de loufoquerie et la baguette de Jean-Yves Ossonce sait si bien mettre l’orchestre en joie et caresser la poésie !

Sur un plateau irrésistible, “Elle”, la délicieuse soprano Sophie Haudebourg et “Lui”, le sémillant Frédéric Haddou, serviront ce soir encore, à l’Opéra, cet apéro pétillant en prélude au réveillon ...
- Philippe Haller - LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
Un spectacle tout de raffinement et d’esprit

Le plaisir que nous avait procuré cette production de “l’Amour Masqué” lors de sa création à Tours (2005) se trouve décuplé aujourd’hui.

A Bordeaux, le cadre somptueux du Grand-Théâtre met en valeur un spectacle tout de raffinement et d’esprit : mise en scène, décor et costumes, interprétation, tout concourt à faire de cette soirée un moment jubilatoire (...)

Bernard Pisani incarne également le Baron : son tango et son air ” J’n'aime pas les bonnes ” déclenchent les rires du public.
- Bruno Villien - OPÉRA MAGAZINE
Une connivence de tous les instants
Le metteur en scène Bernard Pisani et le chef Jean-Yves Ossonce se situent sur la même longueur d’onde, manifestant une connivence de tous les instants dans la réalisation de cette oeuvre hybride, alternance de chant et de texte parlé en vers libres où brilla jadis au Théâtre Edouard VII le couple Yvonne Printemps/Sacha Guitry.
- Michel Le Naour - concertclassic.com

Crédits

L’AMOUR MASQUÉ – (André Messager et Sacha Guitry)
Direction musicale : Jean-Yves Ossonce, Christophe Talmont et Geoffrey Styles
Mise en scène et chorégraphie : Bernard Pisani.
Production de l’Opéra de Tours.

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